vendredi 15 juin 2012

Enfin on débarrassa ma terre d' un coquin qui en infestait la surface

Burne Jones: le prince de la forêt


 Le vétuste dragon darde un oeil indigné,
L' Archange ailé de rêves sa dague soulève,
Le fiel du vieux serpent contre l' antique glaive,
Qui de cet est d' Eden sera  le jardinier?

Vade retro, j' en ris, car j' ai trouvé mon Cid!
Son verbe est plus puissant qu' un cor de Jericho,
Son muscle est plus saillant qu' un corps de Géricault,
Il n' est aucune honte au juste parricide!

Va te gargariser d' ésotériques rites,
Le sépulcre blanchi dans un obscur couvent
Sera l' ultime écrin d' un adieu éprouvant
Où tu me maudiras toi qui me déshérites.

Nous pauvres parias au repentir tardons,
C' est que la voix du beau aux plaisirs nous appelle,
C' est que l' ombre recèle beaucoup de chapelles,
Pourtant sans condition je t' octroie mon pardon.




4 commentaires:

  1. Un poème comme une pierre blanche ;)

    J'ai toujours su que la vie c'est mieux que le Cinéma, non ?
    Besos ma belle ♥ et bravo au Viking des mers du nord :))

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as raison mon pirate adoré, ce n' est pas parce que nous aimons les mondes virtuels que nos vies réelles ne sont pas des romans, d' ailleurs, je suis sans doute une des rares personnes qui rêvent de routine et de norme, par pitié , un peu de calme!

      Supprimer
  2. Combien de coquins infestent la terre! Encore faut'il les en débusquer! Tes rimes sculptent à jamais leur fourberie, mais ton pardon sans condition démontre l'inocuité de leur venin!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bernanos a dit " si tu ne peux pas surpasser ton ennemi,fais toi plus petit que lui " mais là je n' ai pas de mérite, j' ai été aidée par un géant danois...bisettes , Bizak.

      Supprimer

Lâche toi de toute façon tu es modéré...