vendredi 20 février 2015
Le mâle aimé
Hors d' ici pauvres hères, pleutres, petits mythes,
Il me faut un Orphée, Oedipe aux yeux crevés,
Un Rédempteur percé aux membres élevés
Pas un usurpateur qui le destin imite.
Mon astre ne peut être un Abélard castré,
Un chevalier frustré errant son amble triste,
Le ministre funeste d' un futur sinistre
Bêlant des prophéties,pâle oracle prostré.
Avide d' évider le cocon de ma haine
Il me faut un géant, âpre belligérant,
Maléfique stratège, fat réfrigérant
Qui va raréfier l' air de sa fétide haleine.
Ma génocide vengeance va s' assouvir
Non par le pardon donné en pusillanime,
Plutôt par un massacre que la rage anime,
De purulentes plaies vont se plaire à s' ouvrir.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Bof, ici point de "géant" ni de "chevalier", juste un marginal défroqué... mais pour te servir !
RépondreSupprimerPS : il est sympa le libellé.
Je ne fais pas la difficile, d' abord je t' aime bien et ensuite on ne se bouscule pas ici, j' ai découragé les derniers touristes, tu seras bientôt le seul habitué de mon café désert! Oui le libelle correspond à une chanson iconoclaste du groupe Orelsan et je ne peux pas m' empêcher de la fredonner pour cette fête de pacotille, la crise d'ado des quadras, c' est la pire!
SupprimerOn peut penser à un mâle aimé ou à un mal aimé!
RépondreSupprimerMais là, tu vas trop fort pour débusquer un mâle au talon d'acier sans vérifier son talon d'Achille. J'aime ta poésie ma charmante Isabelle, elle donne du punch dans ces moments de jacasseries mondaines des fantômes vaporeux loin des temps illustres de la flibuste.
J'aime ta photo du profil, je la trouve alléchante, ma belle Isabelle.
Ton libellé me fait rappeler cette citation:"Une lesbienne jouit sans penser à mâle, pendant la Saint Valentin.
Très judicieux, " le mal aimé" , très drôle la citation mais en bonne méditerranéenne, je n' ai que des provocations verbales et de bien petites griffes! Bises mon Bizak!
Supprimer